Le deuil

psychologue paris 17On peut considérer le deuil comme un des prototypes du traumatisme : c'est l'une des expériences les plus douloureuses et les plus difficiles de la vie. Pourtant, quand on est endeuillé, on doit continuer à vivre, et, pour cela, essayer d'intégrer à sa vie l'expérience de la mort.
Il faut aussi pouvoir se représenter la mort, pouvoir, à partir de la perte d'un être chéri, admettre la finitude de toute chose, la fin, la négativité.
C'est une traversée, qui demande du temps et qui provoque beaucoup de souffrance.

Le deuil prend une forme différente selon la personne qui le subit : chaque deuil est unique et va se vivre de manière intime et singulière, selon l'histoire de chacun, et selon la nature du lien qui s'était noué avec la personne disparue.

Le deuil a donc beau être collectif, dans le sens où c'est aussi un état social, régi par des pratiques codifiées, chacun va le vivre à sa manière, sans toujours trouver, au sein de son entourage proche, la possibilité d'exprimer ses émotions, de partager sa souffrance et de la mettre en mots.

On le mesure dans les explications – ou l'absence d'explication données aux enfants face à la perte, le manque, la mort et l'état d'impuissance des adultes quand elle s'abat.
Or, l'enfant, tout particulièrement du fait de son immaturité et aussi parfois de sa crainte d'ajouter à la souffrance des adultes, a besoin d'un espace où il pourra déposer ses mots et ses maux, et être étayé dans l'élaboration de son deuil.  
Mais l'adulte endeuillé, également, peut vivre des situations qui l'empêchent de trouver dans son entourage familial et amical les appuis dont il aurait besoin.

N'hésitez pas à faire appel à votre psychologue à Poissy.


Voir les travaux de Marie-Frédérique Bacqué et Michel Hanus